Titre : | Emmanuel Dimitriou, fils d'un employé grec de la Compagnie, a vécu à Port Fouad de 1943 à 1961 | Numéro d'inventaire : | MOCS41_01 | Titre collectif : | Mémoires du canal de Suez. Recueil de témoignages oraux | Intervenant, responsabilité : | Informateur : Dimitriou, Emmanuel / enquêteur : Adrien, Christine ; Collet, Raymond ; Joutard, Philippe / réalisateur : Collet, Raymond | Nature du document : | enquête | Dépositaire : | | Droits : | Contrat signé Centre d'Etudes Alexandrines / Association du souvenir de Ferdinand de Lesseps et du Canal de Suez | Niveau de consultation : | Consultation en ligne et réutilisation sur autorisation | Lieu d'enregistrement : | Athènes | Date d'enregistrement : | 2017-10-19 | Caractéristiques techniques : | Type de document : Vidéo QuickTime; dimensions : 1920 px X 1080 px; Codecs : H264, AAC; Profil de couleur : HD (1-1-1); Canaux audio : Stéréo | Durée : | 52 mn | Langue : | français , grec | Qualité du son : | bonne | Documents associés : | | Lieu de stockage : | Centre d'Etudes Alexandrines / Association du souvenir de Ferdinand de Lesseps et du Canal de Suez / Tgir Huma_Num | Voir aussi : | Entretiens enregistrés dans le cadre du programme Mémoires orales du canal de Suez | |
Auteur de l'analyse : | Nenna, Marie-Dominique ; Ramière de Fortanier, Arnaud | Commentaire : | Né en 1943 à Port Fouad, Emmanuel Dimitriou est d’une famille grecque de Kassos de par son père et par sa mère, arrivée dans les années 1930 : il n’y avait pas de travail à Kassos à ce moment-là, alors beaucoup de possibilités existaient sur le canal de Suez.Son père a commencé comme apprenti dans la Compagnie, a appris le français puis a travaillé à la Fonderie de Port-Fouad et a monté dans la hiérarchie. Souvenirs de jeunesse à Port-Saïd au sein de la communauté grecque orthodoxe : école grecque (apprentissage du grec, du français, de l’anglais, de l’arabe, facilité par la pratique entre amis), scouts, église. Magasins de Port Saïd, pâtisserie Gianola. Les maisons de Port Fouad avaient des jardins avec des garages ; tous les voisins étaient des amis, comme une même famille. Il y avait la plage des ouvriers et la plage des enfants, très bien organisées par la Compagnie. La majorité était grecque. Tous les trois ans, vacances de 2 mois en Grèce financées par la compagnie.Il était à Port-Fouad en 1956, où les troupes françaises s’installent tandis que les troupes anglaises sont à Port Saïd : “on ne saura jamais pourquoi les Anglais et les Français sont venus avec des militaires et pourquoi ils sont repartis”. Après la nationalisation et la guerre de 1956, son père décide de rester suivant le conseil du gouvernement grec, tandis que son oncle, lui aussi employé par la Compagnie, décide de partir en France, puis ira en Grèce. Il a quitté l’Égypte en 1961 et a fait des études de marine marchande, rang de commandant en 1972. Son père est parti en 1965, tous deux de leur plein gré, ils n’y ont pas été forcés. Son père a trouvé facilement du travail, comme ses collègues ; beaucoup, qui avaient fait l’École d’apprentissage de la Compagnie ont été engagés dans l’entreprise de Péchiney-Aluminium de Grèce. Les Grecs de Grèce ont une autre mentalité, très différente de celle des Grecs d'Égypte. Il a passé en 1976 le canal de Suez à bord de son bateau et a gardé des contacts avec les amis de Port Saïd, avec l'association, ils ont participé à la restauration de l'église Saint-Spiridon de Kantara. | Descripteurs : | vie associative ; scoutisme ; scolarité ; fêtes religieuses ; relations entre communautés ; communauté grecque ; communauté italienne , communauté française ; présence britannique ; multilinguisme | Périodes citées: | années 1950 ; Guerre de 1956 | Lieux cités : | Kassos ; Symi ; Chalki ; Port Fouad ; Ismaïlia ; Port Saïd ; Australie ; Kantara | Noms cités : | Gamal Abdel Nasser ; Anouar el Sadate ; Péchiney | |