Mémoires orales du canal de Suez


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bateau des messageries maritimes sur le canal

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Notice descriptive - Enregistrement MOCS16

Titre : Christiane Ammar-Gandrot, épouse d'un ingénieur de la compagnie du Canal, évoque sa vie entre 1948 et 1983
Numéro d'inventaire : MOCS16
Titre collectif : Mémoires du canal de Suez. Recueil de témoignages oraux
Intervenant, responsabilité : Informateur : Ammar-Gandrot, Christiane / enquêteur : Joutard, Philippe / réalisateur : Collet, Raymond
Nature du document : enquête
Dépositaire :
Droits : Contrat signé Centre d'Études Alexandrines / Association du souvenir de Ferdinand de Lesseps et du Canal de Suez
Niveau de consultation : Consulation en ligne et réutilisation sur autorisation
Lieu d'enregistrement : Le Caire
Date d'enregistrement : 2017-02-10
Caractéristiques techniques : Type de document : Vidéo QuickTime ; dimensions : 1920 px X 1080 px ; Codecs : H 264, AAC ; Profil de couleur : HD (1-1-1) ; Canaux audio : Stéréo
Durée : 38 mn
Langue : français
Qualité du son : bonne
Documents associés :
Lieu de stockage : Centre d'Études Alexandrines / Association du souvenir de Ferdinand de Lesseps et du Canal de Suez / Tgir Huma_Num
Voir aussi :
Auteur de l'analyse : Nenna, Marie-Dominique ; Ramière de Fortanier, Arnaud
Commentaire : Christiane Gandrot a épousé un Égyptien qui avait fait ses études d’ingénieur en France, à Grenoble, puis un doctorat en Sorbonne. Ce dernier est engagé en 1948 à Paris par la Compagnie du Canal pour travailler à l’usine des eaux de Port-Saïd, puis a été muté au laboratoire de recherche de la compagnie à Ismaïlia à partir de 1956, et enfin aux services centraux, chef du service de la recherche et de l’expérimentation. Le Président Sadate a visité ce service. Ils s’installent à Port-Saïd en 1948, la vie y était très agréable, mais elle a perçu de l’hostilité entre Égyptiens et Français “pas agréables à entendre”, avec notamment les différences de rénumérations entre Français et Égyptiens. Elle conserve de vifs souvenirs des guerres de 1956 et 1967 sur le Canal (vie dans une cave, bombardements, blocage du Canal...). En 1956, en tant que française, elle est convoquée par la police égyptienne, d’autres sont internés, mais elle choisit de rester en Égypte. Après la nationalisation, il a fallu se réadapter à une autre forme de vie. Tous les avantages dont la conservation avait été promise ont été perdus, mais la vie est restée très agréable. Elle a très peu rencontré les pilotes, on ne les voyait pas beaucoup, il y avait le monde des pilotes et le monde des employés. À la mort de son mari en 1983, elle quitte le Canal pour s’installer définitivement au Caire. La vie au Caire, ce fut un changement de vie total. “Le canal c’était quelque chose, c’était à part même après la nationalisation”. Longues interventions de Philippe Joutard.
Descripteurs : vie mondaine : relations entre communautés ; rémunération ; communauté française ; population égyptienne ; fonctionnement du Canal avant 1956 ; nationalisation de la Compagnie Universelle du Canal ; fonctionnement du Canal après 1956
Périodes citées: années 1950 ; années 1960 ; guerre de 1956 ; guerre de 1967
Lieux cités : Port Saïd ; Grenoble ; Paris ; Ismaïlia ; Port Fouad ; Le Caire
Noms cités : Anouar el Sadate
Mise en ligne : 10 novembre 2019